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Sommaire

L'isolation d'une maison passive

L'isolation thermique, une clé de l'architecture passive

Dans nos climats tempérés, nos besoins en chauffage durent de 4 à 7 mois sur une année.

Avec une maison passive, on pourra fortement réduire cette période ou limiter les temps de chauffe dans la journée (quelques heures pas jour). 
 
Il y a plusieurs façons d’isoler :

  • l’isolation par l’intérieur
  • l’isolation par l’extérieur
  • l’isolation répartie dans l’enveloppe

Il n’y a pas de règle simple ou une isolation serait mieux que les autres. On pourra selon les cas de figure et le rythme de vie des habitants, choisir l’une ou l’autre de ces solutions. 
 
Par exemple, une maison secondaire ne sera chauffée que sur de courtes périodes. On devra donc rapidement monter en température. Une isolation par l’intérieur sera mieux adaptée.

Télécharger la brochure très instructive de l’ADEME sur les isolants >>>

 

La mise en œuvre de l'isolation dans le passif

Pour répondre aux normes du passif, l’isolant doit être continu sur toute la surface de l’enveloppe. Les ponts thermiques sont limités au maximum.

On ne peut pas aborder la problématique de l’isolation sans l’étanchéité et la ventilation pour construire selon la norme passive.

Il faut savoir que l’efficacité d’un isolant est directement lié à son installation et à l’étanchéité à l’air. La théorie est simplissime : Il faut une surface continue d’isolant et de film étanche.

Dans la pratique, on confie souvent la mise en œuvre à des plaquistes (en cas d’isolation par l’intérieur). Malheureusement, en 2020, ils sont très peu à être formés. Je considère d’ailleurs que de fait, ce n’est pas leur métier… Il existe des entreprises spécialisées dans l’isolation et l’étanchéité mais, elles sont encore très peu nombreuses. Le plus simple sera de faire appel à un constructeur de maison passive spécialisé.


La compacité de la maison a son importance. Une maison compacte sera beaucoup plus simple à isoler qu’un bâtiment “éclaté” en de multiples façades avec des toits aux nombreuses pentes.


Les toits-terrasses peuvent être intéressants s’ils sont végétalisés, mais ils sont en général moins durables que des toits en tuile ou ardoise avec des pentes importantes. 
 
Le coefficient de transfert thermique ou coefficient d’isolation, que l’on nomme U ne doit pas dépasser 0,15 W/m²K. Les dernières réalisations passives atteignent des performances proches de 0,10 W/m²K. 
 
Quelle isolation pour une maison passive ? Les épaisseurs d’isolants pour une maison passive, doivent être largement augmentées par rapport aux épaisseurs d’isolants préconisées en RT2012. Les valeurs suivantes sont données à titre indicatif (les performances des isolants sont à prendre en compte dans le calcul des épaisseurs) : 
– 20 à 30 cm sur les planchers bas (les valeurs changent selon 
qu’il soit ou pas sur terre-plein); 
– 25 à 35 cm pour les murs ; 
– 35 à 40 cm pour les toitures.

 

Quel type d'isolant utiliser ? Synthétique ou naturel ?

En passif, on peut utiliser tous types d’isolants à partir du moment où l’on atteint la performance de 0,15 W/m²K. 
 
Mais, si l’on considère qu’une maison passive doit laisser le moins de traces possible dans son environnement, pour sa construction, son fonctionnement et sa destruction, les isolants naturels sont tout indiqués.


De plus, les isolants écologiques sont souvent bien meilleurs pour la protection contre la chaleur.

Au niveau sanitaire, il est difficile d’être catégorique. On sait aujourd’hui que l’amiante est particulièrement dangereuse. La France a mis beaucoup de temps à le reconnaître. Ce n’est pas le cas pour la laine de verre, de roche ou le polystyrène expansé. Qu’en sera-t-il demain ? Aujourd’hui il est difficile de se passer du polystyrène expansé. Rappelons tout de même sa dangerosité en cas d’incendie et les milliers d’années qu’il faut pour qu’il disparaisse dans la nature. On peut bien sur le remplacer par le liège, mais c’est plus cher.
 
En principe, les isolants tels que la botte de paille, la laine de bois, le chanvre, la chènevotte, la ouate de cellulose, la laine de mouton sont inoffensifs pour les poseurs et les propriétaires. Ils demandent en général peu d’énergie pour leurs productions (énergie grise). 
 
Un aspect est rarement pris en compte et pourtant fondamental. C’est la capacité de l’isolant à capter la vapeur d’eau et la redistribuer sans s’altérer. C’est la perméance ou la perspirance. Certains isolants sont totalement étanches, d’autres laissent migrer l’eau. Le taux d’humidité étant directement lié à la température de confort, les isolants et plus globalement, les matériaux utilisés ont toute leur importance, surtout dans le bâti ancien. Les normes concernant le passif n’abordent pas cette question. 
 
Le confort phonique est également important, bien qu’absent de la norme Passiv Haus. Nous avons pu constater sur nos chantiers, une réelle différence, dans un même bâtiment, à différent étage, entre une rénovation de murs en chaux/chanvre et laine de verre + placoplatre. Il nous parait clair que le chaux/chanvre ou la ouate de cellulose apportent de réelles améliorations phoniques. Les sons semblent feutrés. La même pièce en laine de verre + placoplatre, les sons résonnent comme dans une pièce vide (phénomène d’écho).

L'isolation et l'énergie grise

L’énergie grise des matériaux doit absolument être prise en compte.

C’est l’énergie nécessaire à la fabrication de l’isolant.

On pourra ainsi constater que le polystyrène expansé consomme environ 13 fois plus d’énergie grise que le liège expansé et des panneaux de laine de verre environ 3 fois plus d’énergie que des panneaux de ouate de cellulose.

La norme Passiv Haus n’impose pas de prendre en compte l’énergie grise des isolants ou autres matériaux. 

Pour en savoir plus sur l’énergie grise >>>

La durabilité des isolants

Complétement occultée, cette problématique n’est jamais prise en compte ou presque dans le choix de l’isolation. La durabilité des isolants et pourtant fondamentale puisqu’elle va participer à l’efficacité thermique de votre habitat dans le temps. 

Il existe des différences considérables de durée de vie des isolants.

Pour en savoir plus, la durabilité des isolants >>>

Pose de laine de bois Auvergne
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