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Le prix d'une maison bioclimatique
Prix d'une maison neuve bioclimatique
Mon Habitat Positif considère qu’il est possible de construire des maisons bioclimatiques et écologiques à des coûts abordables.
Les matériaux que nous utilisons et leurs mises en œuvre impliquent forcément un surcoût par rapport à un bâtiment classique et le traditionnel complexe parpaing béton / laine de verre / fermette / plaque de plâtre.
Ce surcoût peut largement être compensé en prenant en compte les gains apportés qui sont la durabilité, le confort, les qualités sanitaires et les économies d’énergies hiver comme été. Nous dépensons plus sur “l’enveloppe” et moins sur les systèmes de chauffage ou de climatisation.
Rentabilité et économies d'énergie
Sur les économies d’énergies, toutes les maisons répondant à la RE2020 ne se valent pas !
De plus, la RE2020, bien qu’elle soit une avancée indéniable, n’est pas une finalité mais, le minimum que l’on est en droit d’exiger quant on fait construire une maison neuve.
Pour ceux qui trouvent quelle est trop contraignante thermiquement, nous répondons que pour nous, elle trop souple et que les contrôles devraient être systématiques (ils sont extrêmement rares).
Voir la consommation de nos maisons pour l’hiver 2018/2019 >>>
Qu’est-ce qu’un coût raisonnable ?
Pour nous, un prix de maison bioclimatique raisonnable c’est un tarif qui permettra de vous loger dans :
– une maison au confort optimal (isolation phonique, isolation thermique toute l’année, parois “respirantes”, apports solaires,…) ;
– une maison économe qui consomme très peu d’énergie (maison BBC, maison bioclimatique, maison passive,…) ;
– une maison durable qui demande peu d’entretien (matériaux de qualité, mise en œuvre soignée,…) ;
Le facteur temps et le retour sur investissement est fondamental mais, rarement pris en compte lors de l’achat.
Une maison << basse énergie >> ne verra pas sa valeur immobilière impactée par :
– l’augmentation du prix des énergies et des matériaux ;
– l’évolution continue des réglementations thermiques ;
– la lisibilité maintenant obligatoire des performances des bâtiments lors de la vente (DPE).
L’évolution du coût du poste de chauffage est également oublié lors d’un choix d’acquisition. Pourtant, le temps de l’énergie bon marché est révolu. De 2005 à 2035, l’augmentation annuelle du coût de énergie devrait varier de 6% à 10% par an ! Les parlementaires Français ont annoncé une augmentation de 50% du coût de l’électricité d’ici à 2025 (la première version de cette article a été écrit en 2012. Il est plus que jamais d’actualité).
Voici une illustration de cette augmentation, tiré du livre de référence “la conception bioclimatique” (de J.P. Oliva et S. Courgey).
Évolution d’une facture de chauffage sur la période 2005/2035
Facture de chauffage Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3
(1.5%) (3%) (6%)
En 2005 1000 1000 1000
En 2010 1077 1159 1338
En 2015 1161 1344 1791
En 2020 1250 1558 2397
En 2025 1347 1806 3207
En 2030 1444 2094 4292
En 2035 1536 2427 5743
Ce tableau montre qu’une facture de chauffage moyenne pour un logement de 100 à 120m² (1000 € en 2005) représentera, en euros constants et selon l’évolution du prix de l’énergie (1.5%, 3% ou 6%) :
– en 2020, annuellement 1250 euros, 1558 euros ou 2397 euros ;
– en 2035, annuellement 1536 euros, 2427 euros ou 5743 euros.
Ce qui sur 30 ans nous ferra donc, en partant d’une facture en 2005 de 1000 euros par an :
– Scénario 1 (1.5% d’augmentation) = 37 998 euros ;
– Scénario 2 (3% d’augmentation) = 49 003 euros ;
– Scénario 3, le plus probable (6% d’augmentation) = 83 802 euros ; Ce scénario est largement confirmé. Cette article ayant été rédigé en 2005, on peut affirmer aujourd’hui que nous serons même bien au dessus de 6% par an d’ici 2035.
Ce tableau démontre que les bâtiments énergivores (99 % des maisons sur le sol Français, source ADEME) pourront coûter très cher à leurs occupants.
Il sera indispensable d’améliorer les performances thermiques de ces bâtiments ce qui impliquera des coûts très importants.
La valeur locative (ou à la vente) des biens mal isolés va sans aucun doute chuter surtout depuis la mise en place de l‘Audit énergétique obligatoire pour les passoires thermiques.
Les économies liés au choix du mode de chauffage
Dernier poste à prendre en compte, le système de chauffage.
Sur les maisons Mon Habitat Positif les besoins en chauffage sont très faibles, voir nul. Bien souvent, un poêle à granules ou bois permet de chauffer toute la maison. Si vous opter pour le chauffage solaire, vos dépenses seront presque nul à condition que votre maison soit parfaitement isolé et étanche à l’air. La PAC ou la chaudière à granules peuvent également être de très bonnes solutions dans certain cas.
Pour conclure, le coût d’une maison basse consommation bioclimatique écologique sera plus économique sur le moyen terme et surtout beaucoup plus agréable à vivre ! Le coût d’une maison passive labellisée sera beaucoup plus difficile à rentabiliser sur du moyen terme (20 à 30 ans). La maison passive en Auvergne est pour nous un pari incertain sur l’avenir à court ou moyen terme du fait du changement climatique.
Le prix de votre maison bioclimatique sera directement lié aux prestations qui peuvent être très variées. Notre souhait est de vous laisser libre de choisir plutôt que de choisir pour vous ce qui implique un certain engagement de votre part mais, pour un résultat à votre image !
Le prix moyen au m² pour un logement neuf Mon Habitat Positif varient entre 1 800 à 2 200 euros TTC selon le terrain, la pente, l’orientation, les performances choisies (du bbc + au passif), la surface habitable, la compacité et les équipements.
Pour en savoir plus sur les prix et les différences entre une maison écologique et conventionnelle, vous pouvez suivre ce lien qui décrit en détails tous les postes : COMPARATIF entre une maison BIO et conventionnelle