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15 ans d’expérience en rénovation et construction bioclimatique – autonome

Construire l’autonomie de demain

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Sommaire

Le terrain bioclimatique

L'approche du terrain bioclimatique 

Comme pour le corps humain, on peut avoir deux approches en ce qui concerne l’orientation et l’environnement d’une maison. 

La première c’est de privilégier “le terrain”, le potentiel existant. C’est une approche qui consiste à tirer le meilleur partie de la nature. C’est l’approche bioclimatique. 

La seconde, c’est de faire abstraction de l’existant et d’apporter des corrections artificiels, technologiques ou synthétiques. 

Comme dans le secteur de la santé et de l’agro-alimentaire, le bâtiment mise sur la science depuis des décennies (voir depuis le fameux siècle des lumières…). Mais, la science, bien qu’indispensable, est encore loin d’égaler la nature. 

La forme du terrain bioclimatique

La forme d’un terrain bioclimatique est idéalement plutôt allongée, d’Est en Ouest. En effet, on pourra ainsi créer une grande façade Sud vitrée et profiter au maximum des apports solaires d’hiver.

Le terrain peut être en pente du Nord au Sud. Si la pente est forte, on pourra enterrer le Nord de la maison et profiter ainsi au maximum de l’inertie du sol.

La taille du terrain n’a pas énormément d’importance. Beaucoup considère que pouvoir faire le tour de sa maison est fondamental. Je pense que des maison mitoyennes sont plus efficaces autant au niveau technique que économiquement.

Si vous souhaitez avoir un jardin, la taille devient importante, surtout si vous souhaitez devenir autonome en fruits et légumes…

La nature du terrain bioclimatique

Une terre argileuse, humide ou marécageuses ?

Toutes les natures de sol sont envisageables. Il faudra juste anticiper le travail du sol ou des fondations avant d’acheter le terrain.

Un sol argileux a tendance à gonfler en hiver avec la pluie et se rétracter en période de sécheresse. Cela peut provoquer des fissures.

Un sol humide devra être correctement drainé. On pourra même prévoir une maison sur pilotis ou pieux bétons.

Un sol fait de roche dur sera très stable mais, il faudra casser la roche pour y ancrer les fondations. Réaliser une cave sur ce type de sol coute très cher.

Dans le cadre bioclimatique, il est préférable d’enterré une partie de la maison ou de la serre donc de prévoir le sol en conséquence.

L'altitude du terrain bioclimatique

Quelle est l’altitude idéale pour une maison bioclimatique ? La question peut sembler étrange mais, j’ai pu observer que les maisons en altitude, à partir de 600 à 800 mètres fonctionnent particulièrement bien.

En effet, elles sont soumises à un froid persistant mais, très peu perceptible à l’intérieur. La luminosité est souvent excellente. Il est donc très intéressant d’installer des panneaux solaires.

En basse altitude, il faudra particulièrement se méfier des surchauffes, surtout si la maison est très vitrée. Bien sur, des exceptions existent comme dans certaines régions aux températures rarement très élevées.

L'orientation du terrain bioclimatique

Quelque soit la latitude en zone tempérée, c’est la façade Sud qui accueille le maximum d’ensoleillement l’hiver.

En été, se sont les façades Est et Ouest ainsi que la toiture qui seront le plus ensoleillés. Théoriquement, les façades Est et Ouest sont éclairées symétriquement cependant, l’Est est souvent inférieur du fait des nébulosités matinales. On se protégera donc à l’Ouest avec par exemple,  un brise soleil et l’on évitera les fenêtres de toit. 

On aura tout intérêt à privilégier des ouvertures au Sud et a les limiter partout ailleurs. 

La meilleur configuration est la forme allongée sur l’axe Est-Ouest. On réduira la profondeur Nord-Sud ce qui favorisera également l’éclairage naturel de toutes les pièces. 

Les éclairagistes préconisent de limiter la profondeur des pièces à deux fois et demi la hauteur des fenêtres (soit 4 à 5 m de profondeur environ pour des baies standards). Cette profondeur est également optimum pour un chauffage solaire par rayonnement direct. 

Si l’on considère qu’une maison avec 25M² de surface vitrée orientée au sud a un potentiel de 100% d’apport solaire, une maison orientée Est et Ouest n’ont que 65% et Nord 0%. 

Par exemple, en Auvergne, cela se traduit par une surconsommation de chauffage pour une orientation plein Nord de 35% et ce, avec n’importe quel système constructif, isolation ou architecture comparable. 

Pour une maison de 100 M² RT2012, on peut estimer le surcoût en chauffage de 80 à 240 euros par an. Le dépassement sera beaucoup plus important pour une maison plus ancienne et moins bien isolée. 

Mais, la facture de chauffage n’est peut être pas l’essentiel. En effet, beaucoup rétorqueront qu’avec des technologies de chauffages modernes, on pourra compenser une mauvaise orientation. C’est tout à fait faux. On ne pourra jamais remplacer la chaleur agréable du lever de soleil d’hiver traversant la baie vitrée et la luminosité naturelle tout au long de la journée.

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